samedi 9 avril 2011

Séparation de Nathalie et Pierre

La situation était devenue inévitable… Donc, dans le meilleur intérêt de nous cinq, nous avons pris la décision de nous séparer.
Nous avons évité d’ébruiter la question jusqu’à ce qu’elle se concrétise officiellement.
La séparation a eu lieu samedi après-midi, à 17 h 00, à l’aéroport international de Bogota; c’est d’ailleurs de là (dans un McDonald’s où le quart de livre avec fromage goûte exactement celui du McDo de la rue Lajeunesse…) que vous parvient ce blogue.
« Nous en sommes venus à la conclusion qu’à cette étape-ci de nos vies, il nous fallait prendre des chemins différents », a dit Nathalie, les yeux pleins d’eau (serez-vous surpris ?).
Et Pierre d’ajouter : « Je devais choisir entre Nathalie et mon travail, et j’ai choisi mon travail… ».
Vous aurez compris que cette « séparation technique » est aussi non souhaitée que… bien temporaire ! Parce que nous n’avons jamais été aussi heureux !!!
À l’aéroport, après le vol Cartagena-Bogota, nous avons en effet pris des directions différentes : Nathalie et Johan vers Cali (pour attendre le jugement) avant de retourner à Bogota (pour obtenir le visa de Johan Goyer-Gince), ce qui lui permettra de se rendre avec maman, une première fois, dans son pays d’adoption : le Canada ! Et Pierre rentre à Montréal, via Toronto, après trois formidables semaines avec ceux et celles qui comptent le plus dans sa vie (bien avant DIRECTION…) : Nathalie, Charlotte, Étienne et, maintenant, Johan.
Nous sommes confiants que l’attente du « fameux jugement », à Cali, sera brève. Tout comme nous souhaitons que l’obtention du visa, à l’Ambassade du Canada à Bogota, n’exigera que « seulement quelques jours ». Après tout, ça serait logique qu’une « grande Canadienne » comme Nat soit servie rapidement par son pays !
Vos « ondes positives » et prières sont les bienvenues !
Père, fille et… un fils
Samedi matin, deux activités pour Charlotte, Johan et papa : la mer et le volleyball.
À la mer, Johan a continué de défier les vagues de plus en plus grosses. Il a aussi improvisé une « danse des vagues ». Et il a même commencé à leur parler en français : « Attendez-moi, les vagues ! », « Venez vers moi, les vagues ! ».
Au volleyball, nous avons joué tous les trois avec beaucoup de passion. Johan était le seul « nino » parmi les dix joueurs, et il s’est mieux débrouillé ce que qu’imaginaient ses coéquipiers et adversaires. Papa s’est distingué avec huit services gagnants d’affilée. Dans l’équipe adverse, un moniteur aux « abdominaux d’enfer » (selon Charlotte) a trouvé comment la déconcentrer lorsqu’elle faisait ses services : en dansant et en levant son T-Shirt !
Puis, dernier repas, tous les six, en bordure de la piscine. Et hop ! L’enregistrement de sortie, les bagages, le moment de se dire au-revoir… et le taxi.
Jusqu’à lundi matin, Tia Theresa prendra soin de Charlotte et Étienne – et vice-versa ! – à Cartagena, puis ils s’envoleront directement vers Montréal. Arrivée prévue à 19 h 00. Monsieur Philippe, chauffeur de Tia Theresa, viendra la chercher à Dorval; papa amènera ses grands ados à Joliette… puisque c’est le dur retour à la réalité : l’école dès mardi matin !

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