jeudi 7 avril 2011

Comme à la maison

Après plus de deux semaines loin de chez nous, il nous arrive de chercher des repères.

Un exemple : la semaine dernière, nous avons posé un geste « préventif » en demandant à Étienne de nous apporter un petit contenant de beurre d’arachides Kraft ! (Mais il n’est pas encore ouvert, les petits-déjeuners ici à l’hôtel Decameron étant à ce point variés que la monotonie ne nous a pas encore gagnés…).

Le midi, près de la piscine, nous avons droit à des buffets assez variés et toujours délicieux. Le soir, nous avons accès à trois restaurants sur le site : l’un de spécialité italienne, un « steak house » et un restaurant de fruits de mer.

Celui qui fait l’unanimité parmi nous six (n’oublions pas Tia Theresa) : l’italien. L’ambiance est très agréable même s’il n’y a pas une note de musique italienne… ni aucun italien en cuisine ! Mais le décor est charmant. Et que dire de la bouffe : nous nous régalons !

Nos mets préférés : les pâtes et les desserts. Parmi ceux-ci : la tarte à la noix de coco – une spécialité de Cartagena dont on nous parlait avec envie à Cali…

Du côté des desserts, il y a quelques « essais »… mais la tarte aux œufs est loin d’égaler celle de Kathy… et Angela surclasserait assurément les pâtissiers de la Colombie avec son tiramisu !

De façon globale, Étienne raffole de cette formule « tout compris » : il s’en donne à coeur joie !

C’est la fête à table !

Parlant de se régaler : c’est à table, lundi soir, que nous avons pris les premières belles photos de nos trois enfants (voir le blogue de mardi). Et mercredi soir, à nouveau à table, que nous avons pris nos premières belles photos à cinq (voir le blogue d’aujourd’hui).

Nous avons beaucoup de plaisir à table ! Johan – qui a le partage parmi ses qualités – nous offre spontanément une bouchée de ceci ou cela. Nous rions plus qu’aux autres tables, et… ce qui devait arriver arriva : nous nous faisons regarder… que ce soit par le personnel ou les clients. Ça se voit dans leurs yeux : certains cherchent le fil conducteur de cette famille « hors norme »… et drôlement colorée !

Quand nous nous levons de table, j’ai montré à Johan à donner la main aux employés qui nous ont gentiment servis et nous allons dire « Riquisimo » (« C’était vraiment délicieux ! ») aux gens qui travaillent dans des cuisines vitrées. Non seulement leur donne-t-il la main comme un p’tit homme, mais il rajoute souvent une autre petite tape d’amitié; c’est très colombien comme approche !

Disney, Star Wars, etc.

C’est en écoutant des films ou des séries que nos trois enfants sont particulièrement « colleux ». Ils se retrouvent dans un grand lit et… ils sont bien. Tout simplement.

« Étienne, viens dans la piscine ! »

C’est connu, Étienne est comme la rose du Petit Prince : il doit être apprivoisé. C’est le cas avec l’intégration de son frère parmi nous.

Hier, nous étions tous les quatre dans la piscine alors qu’Étienne était en bordure. Charlotte et ses parents avaient beau supplier Étienne de venir dans l’eau, rien de fonctionnait. Il a fallu que Johan lui crie, en français : « Étienne, viens dans la piscine ! » pour qu’il enlève finalement son T-Shirt et vienne nous rejoindre…

Tia Teresa

Johan a rapidement pris pour acquis que Teresa – c’est ainsi qu’il l’appelle – fait partie de notre famille. Et elle « craque » lorsqu’il la prend par la main pour traverser la rue, ou qu’il lui fait un câlin sans raisons particulières.

Les Québécois en voyage

Charlotte a réalisé, avec justesse, que c’est la première fois que nous voyageons – même indirectement – avec des Québécois. Jusqu’à maintenant, nous avions toujours voyagé uniquement entre nous. Mais ici à l’hôtel et à ceux des environs, il y a beaucoup de Québécois… qui voyagent « comme dans un moule ».

Ainsi, dans un tour de ville, ils entrent vite dans un musée, regardent vite et… sortent vite !

C’est durant ce tour de ville que nous avons vraiment eu une pluie « diluvienne », en début d’après-midi mercredi. Une petite demi-heure et les trottoirs et rues de la vieille ville ont été submergés !

Parlant de Charlotte : il fallait vraiment qu’elle « adore » son nouveau frère pour s’absenter du Collège Esther-Blondin, en ce soir du 6 avril 2011, alors qu’elle a fait la mise en scène d’une pièce qui ne sera jouée que ce soir-là. Elle a confiance en ses partenaires.

La suite ?

Jeudi, vendredi et samedi, nous trouverons l’équilibre entre la plage (pas encore apprivoisée), la piscine et les boutiques dans la vieille ville.

Samedi en après-midi, Nathalie, Johan et Pierre quitteront ensemble Cartagena pour Bogota. Puis, alors que Pierre s’envolera vers Toronto et Montréal, Nathalie et Johan s’en iront à Cali. Ainsi, lundi matin, Nathalie sera sur place pour rencontrer l’avocate… si le jugement en adoption a été rendu d’ici là. Pensez fort à nous; vos énergies assemblées nous portent tous dans cette formidable histoire… qui continue ! Hasta luego !

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